LES REMISES, RABAIS ET SOLDES QUI IRRITENT LES CONSOMMATEURS
ET DÉSTABILISENT LES PME.
La valse des
prix orchestrée par les commerces y compris les grandes surfaces agace et sème
la confusion chez les consommateurs faute de repères.
Les choix des consommateurs se définissent désormais qu’à
partir des niveaux de rabais consentis au détriment des critères habituels de
qualité des matières premières, de fabrication et de fraicheur.
Les remises consenties favorisent le e-commerce »qui
multiplie ses ventes sans diminuer ses marges.
Ces méthodes de ventes concurrentielles protègent principalement
les échanges de produits de marque à forts débits de rotation.
Les faibles revenus générés sur les ventes de produits
de marque
contraignent les points de ventes régionaux et
nationaux à relever les marges des produits provenant des PME qui n’ont ni la volonté
ni la capacité de faire réajuster les marges..
Ces prix qui affectent les mouvements d’affaires et les relations entre les commerces de gros et détail,
désorganisent forcement et mettent en difficulté les programmes de production des
PME, fabricants ou industriels
Les charges de la petite distribution applicables
principalement aux petits distributeurs, telles que : Courtage, VRP,
Agents, Entrepôts, Gestion des stocks, Transports…, créent l’obligation d’application
de multiples tarifs dégressifs.
Les détaillants ne bénéficient pas des avantages des
tarifs préférentiels à causes justement des faibles quantités écoulées.
Ce type de conflit explique clairement la décision des
détaillants a stopper leurs activités sans espoir de retour.
Certains commerces de détail doivent en partie leur survie
grâce aux négociants importateurs de toutes tailles ou aux petites structures
industrielles locales qui se chargent de diffuser leurs produits sans
intermédiaire, bénéficiant de le souplesse du commerce international qui fait
bénéficier des avantages tarifaires préférentiels confortables.
Depuis quelques décennies les marges bénéficiaires des
sociétés industrielles et des importateurs en place sont libres, la concurrence
se permet tous les écarts. Les licences d’importations n’étaient prioritairement
accordées qu’aux industriels qui préservaient leurs marchés et leurs marges si souvent
discutées.
Un demi-siècle après cette période faste, les
entreprises de commerce ne s’affrontent toujours
pas sur les prix publics qui demeurent intacts avec leurs coefficients
habituels débordants. Pour réaliser leurs affaires ils font preuve de
performances et d’imaginations en créant des niveaux de remises, de rabais, de promotions, de reprises, de déductions
de taxes et de cadeaux en tous genres.
Les clients consommateurs sont désorientés ils n’ont plus en mémoire la
notion des prix réels des produits, de leur qualité, de leur composition. De leur
origine…. Le marché de détail est devenu un véritable souk ou ne se négocie que
le prix pied à pied.
Les remises consenties de 10 à 70% excluent toutes
remarques ou demandes d’explications sur la qualité.
A cause de ces campagnes de vente et de soldes avec remises
interminables, les détaillants sont désempares. Les accords de distribution
souscrits avec faibles marges ne suffisent plus à couvrir les frais de
fonctionnement.
Les détaillants étaient jadis autorisés à vendre les
reliquats du stock dans la période intermédiaire entre hiver et printemps, tous les commerces y trouvaient son compte. Mais en l’absence de règles précises
obligatoires, les remises et les soldes
sont consenties à tous les rayons en toutes périodes sans justifier les
raisons, elles déstabilisent le commerce, et ne favorisent pas plus l’industrie,
Elles sont inutiles et destructrices d’emplois.
L’exemple des ventes de Noel avec remises et soldes, qui
débutent le premier novembre expliquent l’étonnement et le malaise.
Pour remédier en partie, les détaillants ont recours
aux produits bas de gammes des industries locales qui alimentent le marché.
Les détaillants réalisent ainsi des C.A sans modifier les prix de vente habituels.
Cette pratique favorise parfois des dérives fiscales incontournables,
difficiles à prévoir et à chiffrer.
Avec de telles pratiques et perspectives commerciales,
l’avenir du commerce de détail indépendant est en danger, elles nécessitent de
sévères recommandations de la part des
autorités compétentes.
Existe-t-il parmi responsables nationaux, un seul expert
qui aurait l’audace de suggérer des solutions pour imposer de nouvelles règles,
pour assainir là la distribution et la vente au détail des e-commerces, des boutiques
et des grandes surfaces ?
Airikal Paris © 12-06-2014