jeudi 26 juin 2014

LES REMISES, RABAIS ET SOLDES QUI IRRITENT LES CONSOMMATEURS ET DÉSTABILISENT LES PME.


 LES REMISES, RABAIS ET SOLDES QUI IRRITENT LES CONSOMMATEURS
ET DÉSTABILISENT LES PME.
La valse des prix orchestrée par les commerces y compris les grandes surfaces agace et sème la confusion chez les consommateurs faute de repères.

Les choix des consommateurs se définissent désormais qu’à partir des niveaux de rabais consentis au détriment des critères habituels de qualité des matières premières, de fabrication et de fraicheur.

Les remises consenties favorisent le e-commerce »qui multiplie ses ventes sans diminuer ses marges.
Ces méthodes de ventes concurrentielles protègent principalement les échanges de produits de marque à forts débits de rotation.

Les faibles revenus générés sur les ventes de produits de marque
contraignent les points de ventes régionaux et nationaux à relever les marges des produits provenant des PME qui n’ont ni la volonté ni la capacité de faire réajuster les marges..
Ces prix qui affectent les mouvements d’affaires et  les relations entre les commerces de gros et détail, désorganisent forcement et mettent en difficulté les programmes de production des PME, fabricants ou industriels

Les charges de la petite distribution applicables principalement aux petits distributeurs, telles que : Courtage, VRP, Agents, Entrepôts, Gestion des stocks, Transports…, créent l’obligation d’application de multiples tarifs dégressifs.

Les détaillants ne bénéficient pas des avantages des tarifs préférentiels à causes justement des faibles quantités écoulées.
Ce type de conflit explique clairement la décision des détaillants a stopper leurs activités sans espoir de retour.

Certains commerces de détail doivent en partie leur survie grâce aux négociants importateurs de toutes tailles ou aux petites structures industrielles locales qui se chargent de diffuser leurs produits sans intermédiaire, bénéficiant de le souplesse du commerce international qui fait bénéficier des avantages tarifaires préférentiels confortables.

Depuis quelques décennies les marges bénéficiaires des sociétés industrielles et des importateurs en place sont libres, la concurrence se permet tous les écarts. Les licences d’importations n’étaient prioritairement accordées qu’aux industriels qui préservaient leurs marchés et leurs marges si souvent discutées.
Un demi-siècle après cette période faste, les entreprises de commerce  ne s’affrontent toujours pas sur les prix publics qui demeurent intacts avec leurs coefficients habituels débordants. Pour réaliser leurs affaires ils font preuve de performances et d’imaginations en créant des niveaux de remises, de  rabais, de promotions, de reprises, de déductions de taxes et de cadeaux en tous genres.

Les clients consommateurs  sont désorientés ils n’ont plus en mémoire la notion des prix réels des produits, de leur qualité, de leur composition. De leur origine…. Le marché de détail est devenu un véritable souk ou ne se négocie que le prix pied à pied.
Les remises consenties de 10 à 70% excluent toutes remarques ou demandes d’explications sur la qualité.
A cause de ces campagnes de vente et de soldes avec remises interminables, les détaillants sont désempares. Les accords de distribution souscrits avec faibles marges ne suffisent plus à couvrir les frais de fonctionnement.

Les détaillants étaient jadis autorisés à vendre les reliquats du stock dans la période intermédiaire  entre hiver et printemps,  tous les commerces y trouvaient son compte.  Mais en l’absence de règles précises obligatoires,  les remises et les soldes sont consenties à tous les rayons en toutes périodes sans justifier les raisons, elles déstabilisent le commerce, et ne favorisent pas plus l’industrie, Elles sont inutiles et destructrices d’emplois.
L’exemple des ventes de Noel avec remises et soldes, qui débutent le premier novembre expliquent l’étonnement et le malaise.

Pour remédier en partie, les détaillants ont recours aux produits bas de gammes des  industries locales qui alimentent le marché. Les détaillants réalisent ainsi des C.A sans modifier les prix de vente habituels.
Cette pratique favorise parfois des dérives fiscales incontournables, difficiles  à prévoir et à chiffrer. 
Avec de telles pratiques et perspectives commerciales, l’avenir du commerce de détail indépendant est en danger, elles nécessitent de sévères  recommandations de la part des autorités compétentes.
Existe-t-il parmi responsables nationaux, un seul expert qui aurait l’audace de suggérer des solutions pour imposer de nouvelles règles, pour assainir là la distribution et la vente au détail des e-commerces, des boutiques et des grandes surfaces ? 

Airikal Paris  ©  12-06-2014      

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