jeudi 29 décembre 2011

CHÔMAGE OBLIGATION DES PAYS INDUSTRIALISES



MAIN D’ŒUVRE ÉTRANGÈRE CONTRE CONTRATS D’EXPORT

La modernisation des usines en Europe élimine chaque jour de nombreux postes de travail et la mise au chômage de milliers de travailleurs
Les autorités sont contraintes de s’y résoudre et d’y porter remède avec beaucoup plus d’attentions.
.Aucun pays industrialisé n’y déroge. Les exportations de produits contre de la main d’œuvre à bas coûts sont désormais incontournables.
Pour ne pas entraver les programmes d’exportations et le reclassement des chômeurs, les syndicats et les autorités discutent et négocient sans dépasser les limites de ruptures.

Nous rappelons que les nouveaux emplois ne se créent qu’avec le concours de techniques nouvelles, de nouveaux outils de production et des forces de ventes de bon niveau.
Les exportations se négocient sans relâche aux quatre coins du monde en compensations d’opérations financières ou commerciales. (Accord de clearing) Accord courant entre deux pays ou partenaires commerciaux aux termes duquel les produits d’exportation sont affectés au règlement des importations.

Les contrats d’achats de produits ou équipements sont souvent surdimensionnés et négociés sous réserve de délocalisation d’unités de production ou de transferts de technologies.
Pour y parvenir les pays occidentaux n’ont d’autres choix que de former les cadres et les ouvriers des pays importateurs.
Par crainte de perdre des marches ils est indispensable de renouveler sans cesse les produits et de créer de nouveaux concepts. Pour y parvenir les industriels des pays exportateurs se résignent malgré eux à supprimer régulièrement des postes de travail, et d’accentuer quotidiennement leurs efforts de commercialisation.
De ce fait il est impératif de créer des pools de formation pour faciliter la production des produits en attente dans les bureaux d’études !

Le processus qui conduit les pays occidentaux à gérer 50 millions de chômeurs est si évident, que les représentants syndicaux tergiversent timidement plutôt que de rechercher ou proposer des solutions constructives.
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IL est courant qu’après la signature de contrats d’exportations, les responsables des ministères, des entreprises et des syndicats s’abstiennent de divulguer le nombre de postes de travail prévisibles à supprimer.

Combien de cargos de petits produits de Chine, d’Inde, du Cambodge de Singapore ou d’ailleurs pour compenser les ventes d’Airbus ou tout simplement de machines outils ?
Combien de travailleurs devront se résigner à être indemniser en compensation d’exportations stratégiques ?.
La liste des compensations est longue, celle des chômeurs à recycler est bien plus visible.

Chaque jour dans le monde la formation des personnels s’avère indispensable pour permettre aux entreprises d’innover et de diffuser sur les marchés locaux et internationaux des produits toujours plus complexes et performants….

Roger I. Kalifa Paris ©



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