samedi 11 février 2012

LA FINANCE ET L’ARGENT DU PEUPLE


LA Finance et L’argent du peuple

Pour le redressement économique du pays, pour la stabilité des monnaies, le peuple doit consommer et modifier ses habitudes et son environnement !
Pourquoi donc les populations ne consomment pas plus ? Malgré le forcing la majorité d’entre elles s’abstient d’utiliser les liquidités disponibles.

La prudence est de mise, les responsables et les dirigeants des pays qui à en croire les sondages, ne sont pas crédibles, ne parviennent pas à convaincre les foules de consommer plus.

Chaque famille économise et épargne à sa façon pour éviter la casse en cas d'imprévu. Le bas de laine est plus que jamais privilégié.
La thésaurisation est encore courante dans les familles modestes principalement en province, cette épargne permet de se prémunir contre le chômage inopiné, ou limiter les restrictions sociales en périodes incertaines.

L’évolution sociale modifie les mentalités, l’investissement "pierre" s’accentue et remplace les placements financiers. Les professionnels de la finance parviennent difficilement à convaincre de nouveaux investisseurs.

Bien que les départs en retraite anticipés aient été encouragés pour encourager les "vieux" à dépenser davantage, ils peinent à changer le rythme des achats,
Le constat est évident, les épargnants sont prudents à cause des propositions de placements peu convaincantes et de garanties souvent contradictoires de l’Etat, des Banques et des Assurances.

Les ménages disposent toujours de petits surplus, pour alimenter l’incontournable livret A et faire face aux dépenses imprévues.
Les populations se laissent peu convaincre par les campagnes de presse alléchantes à crédit : Investissements financiers, achats d’équipements ou séjours au bout du monde ! On constate malgré tout quelques dérapages.

Dans les années quatre vingt, une des banques françaises impliquées dans la crise de 2008, avait adopté un slogan dans un programme de communication nationale : " Votre Argent nous intéresse". 
Maintenant faute de convaincre les clients, les banques se regroupent et réussissent à gérer les comptes des clients réticents.

C'est cette pratique que l'on n’appelait pas encore la mondialisation !

Airikal Paris 


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