lundi 9 janvier 2012

LES HOMMES ET LES FEMMES NON TOLERES PAR LA SOCIÉTÉ.


Il existe des individus à l'exemple des aigles, que l'on ne peut approcher, qui ne se laissent ni apprivoiser ni convaincre par les groupes ou organisations établies qui craignent de perdre leur identité, leur liberté et leurs idées !
Il s’agit d’hommes et de femmes qui ont un Q.I., bien au dessus de la moyenne, qui vivent et pensent seuls sans assistance, sans repaire, sans autre référence que leurs motivations et certitudes acquises, ancrées à force de recoupements et d'analyses jamais remises en cause par la société moderne.
Des sujets qui ne craignent pas la compétition, qui se plaisent à vivre à l'écart, même en difficultés matérielles ou en position de survie.
Il n'y a rien de plus absurde et de pire que de ne pas échanger et entendre leurs messages souvent décalés si différents des réalités coutumières.
Ces individus sont ces briques, grâce et avec et le concours desquelles, sont bâties les villes et réalisées de nombreux projets.
Etre trop grand ou trop clairvoyant dans son époque, nécessite beaucoup d’énergies et de volonté pour s'écarter, souvent maladroitement de projets qui ne correspondent pas aux références fixées.
Quel crédit accorde t-on à une société qui redoute les programmes et les idées trop en avance de cette catégorie d'élites.
Est-ce une tare que d'être trop grand ou avoir des idées à contre courant dans son époque ? La société nouvelle n'est pas prête à céder un seul pouce de ses prérogatives, elle n'a pas préparé ses exécutants à prendre des initiatives innovantes, et admettre l'utilité d’être trop inventif ou trop rapide.
La cohabitation de deux types de populations est hasardeuse, elle met en évidence la sensation d'intouchabilité du pouvoir en place et la puissance des prérogatives acquises face à un noyau de personnes trop en avance sur leur temps.
Les places sont chaudes et lucratives, la société moderne n'est pas prête à les céder à ces incompris. Seul le temps permettra de leur donner raison et mettra en lumière leurs travaux et leurs idées, souvent bien trop tard.
Souhaitons que le temps ne s’écoule pas trop vite et que ces populations trop Douées, ne luttent ni ne s’égosillent pour se faire entendre !

ROGER ISAAC KALIFA- © 


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