samedi 7 janvier 2012

LES FEMMES DE NOTRE TEMPS COMME GRAND MERE


Les femmes de notre temps ont traversées une longue période qui a engendré un mode de vie très complexe. Formes et modes facilitées par des revendications successives et les conséquences de changements de société, apparus depuis un siècle.
Les audaces littéraires et comportementales du dernier siècle ont permis à chacune d’elles d’adopter un style et un statut personnalisé.

Les modes de vie qui se sont affinées lentement depuis cinq décennies ont permis l’émergence de besoins nouveaux, de les distinguer, de créer de nouvelles activités, de changer de look, de comportements, et parfois de culture….

Les changements d’habitudes sociales qui découlent de ces évolutions n’ont pas permis de freiner les dérives de mœurs, de luxures, de pudeurs, de liberté d’expressions, de conjoints temporaires, de familles reconstituées, de familles monoparentales, d’abandons de spiritualité, d’abandons de familles  au point que dans certains cas les enfants deviennent des obstacles et de malheureuses victimes…
Au grand désespoir des anciens, on retrouve des couples recomposés amenant chacun dans sa corbeille un à quatre enfants élevés auparavant inégalement dans des univers différents.
Ces mutations ont permis de faciliter la création de familles binationales, monoparentales, biconfessionnelles, multiraciales, bisexuelles, échangistes, homos, construites dans des univers plus ou moins confortables où les enfants, s’interrogent, souffrent et vivent des moments peu enviables !

Le déséquilibre de longévité du couple, est également une préoccupation qu’elles appréhendent sérieusement. Vivre dix à vingt ans de plus que leurs conjoints ne les enchante pas vraiment. Elles feignent d’ignorer qu’un certain nombre d’entre elles auront la peine en fin de parcourt, de vivre seule après les départs du compagnon et aussi du premier enfant mâle,
Pour éviter cet épisode tragique après une longue carrière, il est souhaitable que le couple puisse vivre vieux ensemble. Les hommes devront dans ce cas, se résoudre à épouser des filles plus âgées de dix voir quinze ans.
L’allongement du célibat des femmes sera assurément bénéfique à l’équilibre de la famille. Cette nouvelle forme d’approche du couple entraîne fatalement de nouvelles formes de comportements qui ne manqueront de s’amplifier quotidiennement.

Les familles recomposées ne choquent plus, il est courant de voir cohabiter sereinement des enfants conçus et élevés dans des univers de cultures différentes.
Les femmes restent désormais seuls pivots sûrs des foyers. Les hommes se contentent d’élargir le cercle de la famille, d’arbitrer les conflits, et de sécuriser par leur présence la personnalité du groupe.

Les jeunes filles ne se soucient guère de l’avis des parents pour le choix du partenaire d’un un jour ou pour un long parcourt ! 
Soucieux d’éviter les conflits inutiles, les familles approuvent sans sourciller leurs choix et favorisent leurs installations. L’honneur et la lignée des familles ne sont plus des sujets qui embarrassent et préoccupent les petits.

 Les jeunes femmes tiennent peu compte des réalités auxquels les couples sont confrontés notamment la frivolité et le désintérêt du foyer conjugal.  Les défaillances multiples facilitées par le concours actif des épouses ou des filles des autres, sont souvent motivées par l’absence de dialogue, l’ennui, la table et les relations intimes.

Les femmes envient souvent la vie passionnelle et les activités de leurs congénères, cependant contrairement aux apparences elles sont lasses de se battre, elles rêvent de se voir attribuer des fonctions cumulées au rôle de mères et d’épouses comblées et épanouies.

Avec le concours de leurs compagnons elles ont l’ambition de fonder un foyer, de partager leurs activités, leurs idées, leurs rêves et leurs fantasmes, comme tout les acteurs de la société sans tabou. Elles désirent aussi vivre à des moments choisis chacune des étapes de la vie pour se libérer des excès et contraintes sans tabous.

Désirs souvent souhaités, peu exprimés et incomplètement assouvis à cause de la culture et des règles transmises par les anciens.
Elles sont prêtent à transmettre un flambeau rénové aux filles qui attendent le moment de s’affirmer et se battre pour remplir des fonctions de premier rang avec des responsabilités

Secrètement elles aspirent vivre le plus de temps possible auprès de l’homme avec qui elles ont découvert la vie, comme grand-mère et grand père.
ROGER ISAAC KALIFA - AIRIKAL 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire